On discute, on discute

On cause, on cause. (Et je ne suis pas la dernière…)

Et pendant qu’on cause… Le réseau anglophone Ning intitulé « Classroom 2.0 » dépasse les 3000 membres.
Plus de 3000 fossoyeurs de la Culture, (presque tous des américains, alors bon, vous imaginez, ils ont quoi à enterrer, au juste ?) enseignants qui, non contents de détruire les jeunes esprits qui leur sont confiés en leur proposant de tenir un blog ou, horreur, de contribuer à un wiki, viennent ensuite discuter ensemble de leurs pratiques.

Pour donner une idée de ce qui peut être utilisé dans une « Salle de classe 2.0 », la liste des tags « outils » de ce site Ning :

Ceux qui veulent « débrancher l’école » ont-ils la moindre idée de ce que signifie cette liste ? De la nature de ces outils ? Des possibilités qu’ils offrent ? De la manière dont certains enseignants s’en emparent ?

Aucun de ces outils ne va « résoudre les problèmes de l’école ». Refuser de s’y intéresser, demeurer ignorant, discuter et discuter encore, sans savoir, brocarder encore et encore, voilà qui devrait énormément faire avancer les choses.

Il ne s’agit pas d’arrêter de réfléchir et de parler. Il serait temps de connaître ce dont on parle. Et il me semble impossible de connaître ce que l’on méprise à ce point.

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2 réponses à On discute, on discute

  1. Jean dit :

    Oui, ils ont idée. Finkielkraut, d’autres, ces salauds ! Ils ont idée de ce qu’est l’Internet, y compris les « nouvelles pratiques », celle dont on s’empare pour inventer de nouveaux usage, à moins que ce ne soit le contraire. Ils ont idée de ce qu’est l’école, une haute idée de l’école même, une très haute idée, la haute idée d’une école entourée de hauts murs, la protégeant du monde extérieur, élevant les enfants, vers le haut donc, vous aurez compris. Et avant tout, ils ont une haute idée de l’homme qui guide leurs raisonnements et leurs engagements, qui fait d’eux des individus tout à fait estimables et interdit de les soupçonner d’un mépris dont on ferait bien de se défendre soi-même.

  2. André Gunthert dit :

    Merci pour ce billet très bienvenu.

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