éloge de l’ombre, de la lenteur et de l’opacité

Brillances, transparences, luminosité, clarté… J’observe attentivement ces jours-ci les constantes dans le design des sites web 2.0.Et je me prends à rêver à la signification de cette esthétique, celle d’une extrême lisibilité, d’une candeur presque enfantine dans les couleurs pastel, (on pourrait parler d’un « bleu Web 2.0 », tiens, je dirais que c’est le bleu #00DDF7, qui donne ceci .
Aux antipodes de cet univers au coins arrondis, au surfaces polies, où tout semble glisser sans risque, j’imagine un design tortueux, mystérieux, un peu hostile. Des tons sombres, des figures farouches, des énigmes et des chaussetrapes. Un monde doté de cachettes, de grottes, d’anfractuosités, de passages secrets. Je me contente d’y rêver. Pas question de proposer une interface de ce type à mon client actuel. Mais bien amusant d’y rêver un moment… Et vous, ça vous arrive de prendre ainsi la tangente ?

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Une réponse à éloge de l’ombre, de la lenteur et de l’opacité

  1. fernand dit :

    Une autre version d’opacité vertigineuse, les interfaces prenant en compte les situations de ‘graphes cycliques’.

    Implémentez un arbre hyperbolique dans une ambiance sombre, où les objets à distance soient estompés…
    Le vertige estr déjà là dans la vesion ‘lumineuse’ : jouez à explorer l’histoire de la NASA chez
    http://www.inxight.com/products/vizserver/

    btw: inxight descend encore de travaux du centre de recherche de Xerox à Palo Alto, le PARC, crédité de manière un peu rapide ici (http://www.archicampus.net/wordpress/?p=18) de la création ‘du’ papier électronique … avec une illustration provenant des avancées indépendantes et concurrentes du MIT (e-Ink). Le PARC avait créé une technique, Gyricon, qui ne semble pas déboucher sur un résultat exploitable. Les produits reposant sur du papier électronique aujourd’hui reprennent toutes les brevets d’e-Ink…
    De quoi encourager les apprentis sorciers à obtenir la brevetabilité des idées chez les précurseurs… (triste monde que serait celui-là!)

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