compatibilités

Ingram Digital, distributeur numérique, propose une page indiquant la compatibilité de quatre applications de lecture de livres numériques :

– Adobe Digital Edition (dont une nouvelle version est sortie hier)
– Adobe Reader
– Microsoft Reader
– eReader pro.

Trois tableaux indiquent la compatibiltié de ces quatre solutions avec systèmes d’exploitation, navigateurs, et  terminaux mobiles.

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5 réponses à compatibilités

  1. F dit :

    One step forward, two steps back…

    dit le blog feedbooks – on n’est vraiment pas sorti encore de la préhistoire – en attendant, on mitonne nos fichiers-maître et leurs possibles déclinaisons, mais priorité au pdf qui au moins permet de faire autre chose que de la prose au kilomètre

    à noter que la question devient très relative : les supports et les softs associés disposent de leurs propres dispositifs de feuilletage et lecture – voir fonction conversion lrf (ou epub) sur Calibre, fonctions affichages epub ou Mobi sur Stanza, ou la façon dont, sur Mac, « aperçu » laisse loin dans les choux les productions Adobe (Acrobat Reader et Digital) – en fait, 80% du boulot (et ça s’entend dans les réflexions du post feedbooks à propos css) c’est comment on entre dans l’ergonomie du fichier-maître (xml, indesign ou même un brave word puisque les options fines y sont très performantes) ce qui fera qu’il va résister à la conversion – un peu comme les Lada russes des années 60/70

    à noter aussi que les Readers mentionnés plus haut ne me semblent pas positionnés sur le terrain où on a aussi à bosser le plus : l’interactivité lecteur/auteur, via annotations et traitement des annotations, mémorisation, sélection de groupes d’annotateurs etc (si on met en ligne un texte d’un enseignant dans une fac, que l’étudiant puisse séparer les annotations des autres étudiants, des lecteurs en dehors de sa fac, retrouver son propre dialogue avec son prof sur ce texte etc) – on est plutôt sur ces questions en ce moment, le modèle « fac » étant bien entendu transférable

    enfin, si on revient aux posts d’Hubert sur le « livre comme webservice », de plus en plus on transfère la question du feuilletoir depuis l’ordi du lecteur à celui du serveur – un lecteur de la BPI pourra oublier le Acrobat Reader installé sur les 800 terminaux pour lire les textes que nous publions sur le feuilletoir développé par l’immatériel, celui qui justement permet annotations, moteur de recherche pondéré, gestion de bibliothèque etc (j’ai consulté un livre à la bibliothèque, je dois pouvoir le retrouver un mois plus tard) – là aussi, c’est un esprit de développement différent des modèles développés ci-dessus, et où la question du pur « format » epub ou autre devient relativement secondaire

    en tout cas personnellement c’est plus cet univers, que je ne soupçonnais pas il y a 4 ou 5 mois, qui me mobilise ?

  2. F dit :

    mais on ne s’oppose pas là-dessus, Virginie, au contraire (et Hadrien y contribue lourd, je suppose que c’est lui l’auteur du billet FeedBooks de ton lien « nouvelle version ») c’est ce déplacement vers des usages utilisateurs qui, à mesure qu’ils s’affirment, rendent plus invisible la médiation software, comme les « readers » Acrobat ou Aperçu, et tendent à transformer ces mêmes softs, Stanza ou Calibre par exemple, en « univers » avec des fonctions d’enrichissement dépassant la seule notion de lecture (via Calibre, intégration de flux rss et leur conversion pour le support, Sony notamment, service que FeedBooks a été le premier à proposer)

    pour ça que c’est bien de causer de ça chez toi : oui, pas possible quand on met les mains dans le cambouis, d’éviter la réflexion technique et le côté « explorateurs » – mais la réflexion de Céline sur le roman (« un paquebot dont le passager ne voit que les salons, ni la soute ni les cuisines ») ça vaut bien sûr pour l’éditeur en ligne !

    pour la question « enseignants-chercheurs », bien sûr ça définit un très petit territoire, mais ça dénote une question plus large : les bibs en général, et les BU en particulier, sont en ce moment un labo formidable pour ces nouveaux usages, là où le reste du « métier », édition notamment, peine beaucoup trop à se risquer…

    d’accord avec toi, enfin, sur la cacophonie sémantique : c’est comme en chinois où « Mâ » signifie aussi bien « vache » que « maison » selon le contexte – ça va trop vite pour que le vocabulaire suive! mais « liseuse » reste dans les moeurs…

  3. Xavier Cazin dit :

    Le tableau qui manque, c’est celui des compatibilités croisées entre les systèmes de bridage de ces différentes applis. La belle diagonale que les Yes formeraient !

  4. Alain Pierrot dit :

    Terminologie anglo-saxonne

    eBook => hardware, liseuse (comprenant l’OS et ses fonctionnalités)
    eReader => logiciel de lecture (plus ou moins dédié) — de la classe des browsers (butineurs, plus ‘multi-usage’)
    eBook => livrel (produit, titre)

    Stanza, pour les mobiles, se situe bien autour du logiciel de lecture, un peu comme un plugin dédié dans un butineur

  5. guillaume dit :

    D’accord avec F sur les BU « labo formidable pour ces nouveaux usages », nous avions par exemple lancé sur nos bibliothèques numériques il y a déjà 3 ans un « espace collaboratif » où les étudiants pouvaient consulter les bibliographies constituées par leurs profs dans un espace perso avec lien vers téléchargement direct du livre et accès en ligne, sauvegarde et téléchargement des commentaires du prof associés aux livres, etc. La concurrence avec les ENT et le catalogue un peu juste à l’époque n’ont pas permis à cet outil de trouver son public (pour faire une bibliographie avec des ebooks encore faut il que les manuels les plus utilisés soient dispos en ligne!) mais c’est passionnant de créer ce genre de choses. Aujourd’hui de la même manière les idées fusent de toutes parts pour l’appropriation des readers par les bibliothèques. Pas tellement d’accord par contre pour dire que les éditeurs « peinent à se risquer ». Je croise pour le moment plus d’éditeurs explorateurs que de libraires « aventuriers du numérique ».

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