Lire sans écrire, ça suffit maintenant

Oh la la, mais ça sent le renfermé ici, il va falloir ouvrir les fenêtres, allez, un peu d’air, enfin pas trop non plus, l’air est glacé, faire plutôt du feu dans la cheminée pour réchauffer l’atmosphère. Plusieurs semaines sans bloguer : du ménage s’impose, il y a des toiles d’araignées sur le dernier post, tellement il est resté longtemps en haut de la page d’accueil…

Mais vous êtes-là, et c’est l’essentiel. Essayons de reprendre le fil (RSS) de la conversation, ou plutôt, de reprendre place doucement dans les conversations qui ont continué ici et là, pendant que teXtes dormait.

Pendant que teXtes dormait  s’est poursuivie à partir d’un billet sur La Feuille la discussion concernant le livre numérique et son avenir, discussion qui n’a pas fini de rebondir, et interroge à la fois ce que devient un livre lorsqu’il est disponible sous forme numérique, et les manières de publier et de lire sur le web.

Pendant que teXtes dormait, le juge a rendu son verdict dans le procès Google / La Martinière et Google a aussitôt fait appel.  Ce jugement est commenté de façon très détaillée sur Si.lex, ainsi que sur Diner’s room. En attendant un de ces longs billets d’analyse et de mise en perspective dont il a le secret, annoncé pour janvier, Olivier Ertzscheid répond à André Gunthert sur Affordances.

Pendant que teXtes dormait, j’ai lu aussi avec grand intérêt la série de quatre billets publiés sous le titre « une société de la requête » à la fois sur Internet Actu et dans Le Monde en ligne, concernant Google. Les inquiétudes de Geert Lovink ont bien peu en commun avec celles des traditionnels  contempteurs du net : il s’agit d’une critique faite « de l’intérieur », d’autant plus pertinente que l’auteur connaît bien son objet.

Pendant que teXtes dormait, j’ai suivi attentivement les annonces des groupes d’édition américains, mobilisés contre la politique de prix d’Amazon, et pratiquement tous d’accord pour différer de quelques mois la disponibilité de la version numérique de certains de leurs ouvrages, par rapport à la date de parution en grand format, et les réactions suscitées par ces annonces.

Me suis projetée, avec François Gèze, P.D.G. des éditions La Découverte, en 2019, grâce à cet enregistrement vidéo de son intervention récente à l’ENSSIB.

Ai découvert deux tags nouveaux dans Twitter : l’un qui me laisse songeuse, #lazyweb , que vous ajoutez à un message que vous postez sur Twitter lorsque celui-ci est une question que vous posez à vos followers, alors que vous pourriez trouver la réponse à cette question en effectuant une recherche sur le web. On peut même démarrer la question par la formule « dear #lazyweb… » Un échange assez nouveau : on échange un moment de paresse passager contre un instant de bonne volonté et de disponibilité, sachant que peut-être que demain, les rôles seront inversés…

Un autre est tout simple, et francophone : #twitlivre , à ajouter dans un message où l’on indique quel livre on est en train de lire, et pour chercher des idées de lecture en regardant virtuellement par dessus l’épaule de vos following pendant qu’ils lisent…

Bon, je vais pouvoir ranger mes chiffons, mon plumeau, hmm, ça fait du bien, ça sent le propre, et bien voilà, c’est reparti, finalement, c’était pas si difficile de recommencer à bloguer…

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2 réponses à Lire sans écrire, ça suffit maintenant

  1. Hubert Guillaud dit :

    Ah !!!!

  2. F dit :

    je trouve ton illustration merveilleusement web 2.0, et tiens bien la maison web pendant que nous on décroche un peu!

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