Le saviez-vous ?

Belle initiative de Penguin USA pour aider les libraires indépendants à promouvoir leur activité de vente de livres numériques.

Les affichettes, probablement des éléments cartonnés autoportants, sont personnalisés au nom de chaque librairie – ici la librairie « The Book Nook and Java Shop »à Montague, dans le Michigan – , et comportent un QR code qui permet au visiteur de se connecter directement au site de vente du libraire.

Cette campagne qui fait aussi la promotion de l’éditeur, de quelques uns de ses titres, et de Google ebooks, pourra-t-elle conduire quelques clients à préférer acheter leurs livres numériques chez leur libraire plutôt que sur Amazon, Barnes & Noble, Kobo ou directement sur Google ?

Rappelons que Google a passé un accord avec l’association des libraires américains (American Boksellers Association) qui permet aux libraires qui le désirent de vendre des livres numériques via le service Google ebooks.

Je n’ai pu trouver aucun chiffre concernant les performances de ces librairies « powered by Google », ni sur Google ebooks de manière générale, mais il semble que le service de Google ne concurrence pas encore violemment les Amazon, Barnes & Noble, Apple ni même Kobo.

Sur TeleRead chez qui j’ai trouvé cette information, Chris Walters critique au passage l’expérience d’achat sur Google ebooks :

« La dernière fois que j’ai essayé, j’ai du me créer un compte pour la librairie, lier ce compte à mon compte Google, utiliser ma carte de crédit – alors que mes informations de carte de crédit sont déjà mémorisées chez Google) et cliquer sur des boutons sur des boîtes à cocher sur de multiples écrans ».

Il ne me semble pas anormal que le service lui demande ses informations bancaires, car c’est le libraire qui effectue la transaction, même si la solution technique est fournie par Google,  et Google ne peut communiquer les coordonnées bancaires de ses clients. On sait bien que le premier achat d’un livre numérique chez un libraire indépendant, ici aussi, n’est pas exempt de ces frictions que l’internaute déteste par dessus tout, et on aimerait pouvoir les lui éviter.

Les DRM, je sais. Adobe Editions, je sais. Mais même sans les DRM, l’inscription sur le site, la saisie des coordonnées bancaires sont des étapes indispensables qui rendent fastidieux le premier achat. C’est vrai aussi chez les acteurs qui font de l’immédiateté et de la simplicité leur spécialité : vous avez fait ces manœuvres désagréables lorsque vous avez ouvert votre compte iTunes, par exemple. Mais vous l’avez fait une fois, le jour ou vous veniez d’acheter votre iPhone ou votre iPad, tout à la joie de prendre en main votre nouveau joujou, et vous avez oublié cet effort, et ne vous souvenez  que de la facilité avec laquelle vous procédez aujourd’hui.

Allez, pour votre libraire, pour y revenir souvent ensuite, un petit effort…

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