Ce matin, je faisais du
shopping magasinage avec ma fille Boulevard St Germain… Et à 15 heures, je participais à une non-conférence à Québec : c’est à dire que j’étais confortablement assise sur mon lit, à Paris, mon ordi posé sur une table de petit-déjeuner, un casque sur la tête et un micro devant la bouche. J’ai pu ainsi écouter et lire, parler et écrire, échanger avec une quarantaine de personnes, dont vingt réunies à Québec et les autres dispersées dans le monde entier.
L’événement est né d’un commentaire (le n°5) dans un blog, il a été préparé grâce à un wiki, et s’est appuyé sur une plate-forme de vidéo conférence en ligne très efficace.
Le thème : éducation 2.0.
J’ai vu en vidéo et entendu parler des gens que je lis bien souvent : Mario Asselin, François Guité, Martin Berrubé, André Roux, et bien d’autres… J’étais contente qu’il y ait aussi Charles Sol et Clément Laberge : je n’étais pas la seule personne non-enseignante, et j’avais des petits camarades soucieux de l’édition 2.0 ( expression utilisée par Charles) autant que de l’éducation 2.0…
J’avais déjà participé à des vidéo-conférences, dans le cadre de projets européens, mais toujours avec un nombre réduit de participants, et je n’étais pas certaine que le media soit adéquat pour un groupe aussi nombreux. Agréablement surprise : peu de soucis techniques, une organisation et une animation impeccable… Le manque de souplesse – impossibilité matérielle de se couper la parole, ce qui pour des Français est une frustration puissante :-) est compensé par l’aspect multicanal : pendant qu’un intervenant parle, on peut utiliser la messagerie instantannée (un parle à tous) et aussi écrire ou dessiner sur l’écran que tous voient…
Pour quitter l’aspect « dispositif », et en savoir plus sur les échanges d’idées (l’essentiel, tout de même !), rendez-vous sur le Wiki.